Il s’agit de l’une des plus grosses pertes connues par l’armée malienne ces dernières années.
Selon les autorités locales, 53 soldats et un civil ont été tués dans une attaque contre un camp militaire à Indelimane, près de la frontière avec le Niger. « A la suite de l’attaque de la position des Fama [les forces armées maliennes] à Indelimane, les renforts dépêchés ont retrouvé 54 corps dont un civil », soit 53 soldats tués, a annoncé le ministre de la Communication, Yaya Sangaré, vendredi 1er novembre, sur Twitter.
Le responsable politique a également fait état de « dix rescapés » et de « dégâts matériels importants » à Indelimane, dans la localité d’Ansongo, dans le secteur de Ménaka (nord-est).
Assauts meurtriers des jihadistes en septembre et octobre
L’attaque à Indelimane n’avait pas encore été revendiquée vendredi soir. Les circonstances de ce nouveau revers militaire n’ont également pas été précisées. Cependant, il s’inscrit dans une série d’assauts menés par les jihadistes dans la région contre les forces maliennes.
Quarante soldats avaient été tués dans deux assauts de combattants islamistes le 30 septembre à Boulkessy et le 1er octobre Mondoro, localités situées dans le sud du pays, près du Burkina Faso, selon un bilan d’un responsable du ministère de la Défense. Or, plusieurs sources estiment que ce bilan officiel de 40 morts a été sous-évalué.
« La situation est sous contrôle. Le ratissage et le processus d’identification des corps se poursuivent », a ajouté le ministre Sangaré, évoquant une « attaque terroriste ».
Des soldats maliens étaient également portés disparus vendredi, a indiqué à l’AFP une source militaire.
Source : francetvinfo.fr