Comme la Cedeao, l’Union africaine a décidé de maintenir les sanctions contre la Guinée, le Mali et le Burkina Faso qui avaient demandé leur réintégration.
« L’assemblée a réaffirmé sa tolérance zéro face aux changements de gouvernement anticonstitutionnels. L’Union africaine maintient qu’elle ne tolère, en aucun cas, les méthodes non-démocratiques pour accéder au pouvoir politique », a déclaré Bankole Adeoye, commissaire paix et sécurité de l’Union africaine, cité par RFI.
« Le département paix et sécurité de la commission est disponible pour mobiliser davantage de ressources humaines, techniques ou financières pour aider ces pays à faire face au fléau du terrorisme par le biais de la réforme de leur secteur de la sécurité. Je voudrais vraiment vous assurer que nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour aider ces États membres à revenir dans la famille, s’ils travaillent de leur côté à restaurer l’ordre constitutionnel », ajoute-t-il.
En clôture du sommet, Moussa Faki Mahamat, le président de la Commission de l’UA, a invité à réfléchir à l’opportunité de privilégier « les sanctions individuelles » ciblées pour dissuader ceux qui veulent procéder à des changements non constitutionnels pour éviter « que des sanctions générales puissent toucher aux intérêts des populations », souligne RFI.
Par Alpha Abdoulaye Diallo