Selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), plus de 15.000 migrants sont morts en Méditerranée depuis le début de la crise migratoire en 2014. Si ce chiffre fait froid dans le dos, il n’est que le sommet de l’iceberg.
Pour l’organisation, selon une estimation faite avec leurs propres données, le nombre de migrants ayant péri dans le désert du Sahara serait en effet deux fois supérieur à celui de ceux qui sont morts en mer.[rsnippet id= »1″ name= »pub google »]
Ainsi, selon Europa Press, qui cite Giuseppe Loprete, le chef de l’OIM au Niger, au moins 30.000 personnes ont péri dans ce désert, une des routes particulièrement utilisée par les migrants souhaitant se rendre en Libye, pour ensuite atteindre l’Espagne. « Nous supposons que ce chiffre doit être le double de celui (enregistré dans) la Méditerranée » a déclaré Giuseppe Loprete à l’agence de presse espagnole.
Toujours selon ce dernier, les migrants transitant notamment par la région du Niger « traversent les champs de mines à pleine vitesse dans l’espoir qu’ils n’exploseront pas ». « Et ils ne veulent vraiment pas être pris au piège en Libye », a ajouté Danzinger à Europa Press. « Les gens ont plus peur de vivre en Libye que de mourir ».
Un danger qui explique en partie, selon l’organisation, l’augmentation du nombre de migrants qui passent par des routes jugées « plus sûres », notamment celle du Maroc pour atteindre les côtes européennes.
Selon l’OIM, 8.000 migrants ont réussi à atteindre l’Espagne par la mer en 2016. En 2017, ils sont plus de 12.000. Des chiffres à relativiser cependant face aux 100.000 personnes arrivées sur les côtes italiennes cette année.[rsnippet id= »1″ name= »pub google »]
Auteur : Al Huffington Post