Je le dis d’entrée. Si ce jeune loup aux dents longues est devenu l’un des incontournables de la galaxie du régime actuel, ce n’est pas parce qu’il s’appelle Ousmane Gaoual Diallo ou qu’il a été député uninominal de la ville natale dont il porte le nom ou encore le porte-voix du candidat de sa formation politique contre le projet de troisième mandat d’Alpha Condé en 2020. Ce n’est pas du tout cela.
C’est plutôt parce qu’il a très vite appris et compris qu’après Dieu il est le seul maître de son destin sur le ring politique guinéen plein de bêtises, de sous-entendus, d’intimidation, de coups bas, de trahison et de drame. Cela l’a aidé comme en témoigne son ascension fulgurante depuis qu’il est sorti de la moule politique du parti dirigé par le très populaire Cellou Dalein Diallo pour jouer le rôle ô combien sensible et éminemment impopulaire de chef du service après-vente du régime putschiste du colonel Mamadi Doumbouya. Ce au grand plaisir de ses admirateurs.
Moi, j’ignore quels sont ses projets futurs, mais je fonde beaucoup d’espoir dans l’incroyable talent d’acrobate politique qu’il est devenu, pouvant s’adapter à toutes les situations possibles du marigot politique tel qu’on le voit avec le gouvernement de ce régime d’exception, pour dire que son statut actuel n’est que la première étape de ce que les chrétiens appellent le cadeau merveilleux que le Seigneur fait à notre planète politique à travers sa modeste personne. Ousmane Gaoual c’est le bon-petit de Dalein, le puncheur qu’il vaudrait mieux avoir comme allié. J’ai dit.
Par Alpha Abdoulaye Diallo, in Le Populaire