Les violences contre le projet de changement de Constitution qui permettrait au président Alpha Condé de briguer un troisième mandat gagnent du terrain.
Ce mercredi 15 janvier 2020, les postes de police et de la gendarmerie ont été saccagés par des manifestants à Ninguelandé, sous-préfecture située à environ une trentaine de kilomètres de Pita, en moyenne Guinée.
Les contestateurs qui sont toujours dans la rue ce matin continuent de brûler de pneus sur la chaussée.
Hier, la même scène s’est déroulée à Timbi-Madina, où des administrateurs territoriaux ont été chassés selon un communiqué du gouvernement. Communiqué vite démenti par les responsables de la commune rurale.
A Pita également, les postes de police et de la gendarmerie avaient été saccagés ce mardi, alors qu’à Lelouma, le préfet a été contraint de fuir.
Hier, dans un énième communiqué, le gouvernement qui condamné ces violences a accusé un parti politique de l’opposition, sans le nommé, d’être derrière cette situation.
Pour sa part, le front national pour la défense de la Constitution appelle à la poursuite de la résistance jusqu’au retrait du projet par le chef de l’Etat.
Depuis, trois personnes ont été tuées par balles dont l’un à Conakry et les deux autres à Labé. Plusieurs autres sont blessées et les dégâts matériels importants.
Par Guinee28