Le front national pour la défense de la Constitution a accepté la demande des leaders religieux, en accordant une trêve d’une semaine. Ceci pour donner une chance aux démarches entamées par ces religieux, en vue d’une sortie de crise.
Selon le coordinateur national du FNDC, Abdourahamane Sanoh, elle vise à observer comment vont évoluer les démarches auprès des autorités.
Cependant, il a appelé à la vigilance et à la mobilisation pour la continuité de la lutte, au cas où le pouvoir « refuserait d’écouter les autorités religieuses », dit-il.
En début de semaine, les leaders religieux musulmans et chrétiens de Guinée ont demandé au président de la République de repousser la date des élections législatives prévues le 16 février prochain.
Par la même occasion, ils ont aussi demandé au FNDC de suspendre les manifestations, avant d’inviter le pouvoir et l’opposition au dialogue en vue d’une sortie de crise. Crise qui a fait plus de 40 morts, plusieurs blessés par balles et de dégâts matériels importants, depuis mi-octobre 2019, date du début des manifestations politiques contre le projet de nouvelle Constitution qui permettrait au président Alpha Condé de s’octroyer un troisième mandat.
Par Mariam Bâ
