Alors que les différentes juntes militaires au pouvoir dans trois pays ouest-africains et au Tchad tablent sur des fins de transitions pouvant atteindre deux ans ou plus, la Cheffe des droits de l’homme de l’ONU a réclamé, lundi à Genève, « un calendrier électoral acceptable » et une transition « raisonnable ».
« Depuis les récents changements anticonstitutionnels de pouvoir au Burkina Faso, au Tchad, en Guinée et au Mali, nous attendons des feuilles de route de transition et des calendriers électoraux raisonnables pour céder le pouvoir à des gouvernements dirigés par des civils et dotés d’une légitimité démocratique », a déclaré la Haute-Commissaire aux droits de l’homme de l’ONU, Michelle Bachelet.
A l’ouverture de la 50e session du Conseil des droits de l’homme, l’ancienne Présidente chilienne a appelé de ses vœux pour des « transitions inclusives ». Celles-ci répondent aux doléances plus larges des populations. Ces transitions doivent ainsi permettre de construire des « sociétés démocratiques fondées sur la reddition des comptes et l’État de droit ».
Guinee28