Alors que la Cedeao (Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest) somme la junte de présenter au plus tard le 25 avril un chronogramme acceptable de la transition, le ministre de l’Administration du territoire et de la Décentralisation a dévoilé les étapes devant mener au retour à l’ordre constitutionnel.
Au total, se sont dix étapes que Mory Condé a détaillé vendredi dernier, à l’ouverture du « cadre de concertation inclusif », sans donner la durée. Selon le calendrier qu’il a décliné, la fin de la transition doit passer par : « le recensement général de la population », du « recensement administratif à vocation d’état-civil », de « l’établissement du fichier électoral », de « l’élaboration de la nouvelle Constitution », de « l’organisation du scrutin référendaire », de « l’élaboration des textes de lois organiques », avant « l’organisation des élections locales » puis législatives, la « mise en place des institutions nationales issues de la nouvelle Constitution » et enfin « l’organisation de l’élection présidentielle ».
Dans une lettre, Mory Condé a adressé une « demande de proposition de chronogramme » au président de l’Anad, le priant de lui transmettre au plus tard le 20 avril, une proposition de temps pour chacune de ces dix étapes. La même lettre aurait été adressée à l’ensemble des autres partis et coalition politiques du pays.
Par Guinee28