La première journée de la grève générale illimitée déclenchée par le mouvement syndical guinéen et qui paralyse le pays a été entachée par des morts d’hommes.
Au moins deux personnes ont été tuées par balles en marge de cette première journée de grève. Les victimes sont Mamady Kéita élève de 18 ans et Ibrahima Touré conducteur de moto-taxi.
La première victime a été tuée à Sonfonia et la seconde à Hamdallaye Pharmacie, dans la commune de Ratoma.
Une dizaine de centrales syndicales du pays ont appelé tous les secteurs, privé, public et informel, à observer un mouvement de grève générale et illimitée à partir de ce lundi 26 février, pour réclamer la libération immédiate et sans condition du Secrétaire Général du Syndicat des Professionnels de la presse de Guinée (SPPG) Sekou Jamal Pendessa ; la révision à la baisse du prix des denrées alimentaires de première nécessité ; l’application intégrale du protocole d’accord tripartite signé à la date du 15 Novembre 2023 ; l’application intégrale du protocole d’accord sectoriel de l’Education signé le 27 Octobre 2023 et la levée de la restriction de l’internet et la libération des Ondes.
A Conakry, les banques, les écoles et le commerces sont fermés depuis le matin. Le secteur de transport reste aussi sérieusement perturbés.
Le même constat est fait à Labé, Kankan, Kindia, et plusieurs autres villes de l’intérieur du pays.
Des heurts entre des jeunes et des forces de sécurité ont été signalés dans quelques endroits de la banlieue de Conakry.
Une rencontre entre les leaders religieux, un responsable de la transition et les responsables syndicaux ont lieu dans la journée à la bourse du travail, mais aucune entente n’a été trouvée. La grève se poursuit, souligne le mouvement syndical dans un communiqué.
Par Guinee28