Sans exagérer, nous ne sommes pas encore totalement sortis de la mauvaise passe dans laquelle nous avons été plongés par les régimes autoritaires précédents. Mais nous devons tout faire pour arriver à nous tirer de là. Parce que nous avons les capacités de nous en sortir nous-mêmes. Avec ou sans l’aide et le soutien de nos meilleurs voisins et partenaires occidentaux. Et puisqu’il s’agit d’une mauvaise passe, ne trainons pas à trouver la meilleure voie de sortie.
Ne perdons surtout pas notre latin à avancer des arguments de bonne foi face à des gens de mauvaise foi, comme nous l’a si bien appris feu le Roi Hassan II. En cette fin d’année 2024, commençons à faire en sorte que rien ne soit perdu en 2025. Prenons en considération le contenu du rapport 2024 de l’Indice Ibrahim de la Gouvernance en Afrique, publié le 23 octobre 2024, qui nous rappelle que la gouvernance de notre pays est à améliorer. Il nous interpelle quant au « renforcement de la sécurité, l’élargissement de l’espace démocratique et la stimulation de la croissance économique pour améliorer la gouvernance globale» de notre pays surtout après les élections de 2025.
Il nous rappelle que notre conscience collective et notre responsabilité morale doivent nous guider à réussir le retour à l’ordre constitutionnel normal, à ramener la Guinée dans le cercle des pays dont les dirigeants politiques sont élus par leurs citoyens, à qui ils doivent rendre des comptes. Cet objectif à atteindre doit demeurer omniprésent dans nos esprits. C’est le terminus où l’on ne discute pas du sexe des anges.
Par Alpha Abdoulaye Diallo, in Le Populaire