Afrique
Sénégal : Orange condamné à payer plusieurs milliards de FCFA pour fausse déclaration
Published
6 ans agoon

Décidément, l’Autorité de régulation des télécommunications et des Postes ne veut plus tolérer aucun manquement de la part des opérateurs de téléphonie. En effet, après la sanction de 13.95 milliards de FCFA, infligée à Orange pour violation du décret 2014-770 du 14 juin 2014, elle a encore servi des pénalités à Orange et Tigo. Ce, pour n’avoir pas déclaré l’installation de nombre de leurs Liaisons de Faisceaux hertziens.
«L’Artp, dans le cadre de sa mission de contrôle, a constaté une énorme différence entre ce que les opérateurs ont déclaré et ce que nous avons réellement trouvé sur le terrain en ce qui concerne les liaisons FH. Je rappelle que les dispositions des cahiers de charge des opérateurs précisent que le concessionnaire demande l’accord de l’Artp préalablement à la mise en service de toute nouvelle station radioélectrique. Cette mission de contrôle nous a permis de trouver beaucoup de sites non déclarés», a renseigné le directeur général de l’Artp, Abdou Karim Sall, face à la presse ce jeudi.
Ainsi, Tigo devra payer «une déférence de 6.6 milliards de FCFA, représentant les liaisons non facturées parce que non déclarées à l’Artp». Orange, quant à lui, sera soumis au paiement d’«une déférence de 8.9 milliards de FCFA». Ce qui fait un total de plus de 22.8 milliards de CFA de pénalités à orange.
Source : Seneweb
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S’il s’en va à la fin de son mandat, nous pousserons tous un grand ouf de soulagement. Sinon, cela ne nous inquiétera pas outre mesure car son coup de force institutionnel n’aurait aucune chance de passer. Nous sommes au Sénégal, le pays du lettré Senghor. Dans cette société tout en subtilités et en nuances, les différences ne sont pas conflictuelles et les contradictions, pas forcément mortelles. C’est un corps sain, disposant des anticorps qu’il faut pour résister aux virus qui empoisonnent la vie politique de ses voisins : coup d’Etat, troisième mandat, parti unique, guerre de clan ou de religion.
Non, l’exception sénégalaise n’est pas une fiction. François Hollande se voulait un « président normal », eh bien, le Sénégal peut être traité de « pays normal », c’est-à-dire d’une terre à la singularité presque miraculeuse dans le sordide contexte que l’on sait. C’est vrai que les trains n’y arrivent pas à l’heure, puisqu’ils sont souvent en panne quand ils existent. C’est vrai que les éboueurs ne passent pas tout le temps mais les facteurs sont à l’œuvre, le courrier arrive à destination. C’est vrai que parfois, le débat politique s’enflamme et les grèves deviennent dures mais dans l’ensemble, la courtoisie régnant partout -même chez les flics !-, le climat social est agréable.
Si l’Etat sénégalais n’est pas parfait, il a au moins le mérite d’exister. Ici, contrairement à la Guinée par exemple, on a le sens de l’institution et le respect de la procédure. Le formalisme, le principe de base de l’Etat est la règle, ce qui fait qu’en toute circonstance, l’administration assure le service minimum. Rien d’étonnant à cela : ce pays n’a jamais connu de dirigeant catastrophique. S’ils n’ont pas réalisé des prouesses économiques, tous ceux qui se sont succédé à sa tête ont veillé à favoriser l’instruction, à respecter la vie humaine, à préserver la trame sociale et à protéger les élites.
Le Sénégal est sans doute, le pays le moins réprimé d’Afrique. Cela donne cette société intelligente où les forces vives sont intactes physiquement aussi bien que mentalement. En cas de danger, les prêtres, les marabouts, les écrivains, les médecins, les avocats ont le réflexe de tous sortir du bois pour éviter la dérive. Le pays de Birago Diop et de Cheikh Hamidou Kane ne tombe jamais dans le fossé, il tient la route malgré les énormes défis économiques et sociaux qui jonchent son chemin.
Voilà ce que Senghor avait répondu à Ahmadou Ahidjo quand celui-ci lui avait confié son intention de quitter, à son instar, volontairement le pouvoir et de le céder à Paul Biya : « Faites attention, Monsieur Le Président. Le Cameroun, ce n’est pas le Sénégal. » La Guinée, non plus n’est pas le Sénégal, est-on tenté d’ajouter. Impossible d’imaginer un troisième mandat suivi d’un coup d’Etat militaire, à Dakar ! Dans un pays où les Généraux quand ils ne sont pas philosophes, sont juristes ou historiens, à 20 comme à 67 ans, nul ne peut commencer une carrière de dictateur.
Tierno Monénembo, in Le Point
A LA UNE
Sierra Leone : deux policiers tués lors de manifestations contre la vie chère
Published
3 jours agoon
Août 11, 2022
Des manifestations contre la vie chère en Sierra Leone ont tourné à l'émeute à Freetown, mercredi 10 août. Deux policiers "ont été frappés à mort par les manifestants", dans le quartier de Kissy situé à l'est de la capitale, a déclaré à l'AFP le porte-parole de la police Brima Kamara. Un couvre-feu de 15 heures à 6 heures (locales) a été annoncé par le vice-président du pays, Mohamed Juldeh Jalloh, qui a confirmé la mort de "Sierra-Léonais innocents, dont des membres des forces de sécurité".
Dans le quartier de Kissy, des dizaines de jeunes manifestants ont lancé des pierres et des bâtons sur les forces de sécurité, qui ont riposté en tirant des gaz lacrymogènes. Certains d'entre eux ont appelé au départ du président, scandant "Bio doit partir", en référence au président Julius Maada Bio, au pouvoir depuis 2018. Il se trouve actuellement au Royaume-Uni en visite privée.
Une initiative "pacifique" qui a tourné à l'émeute
L'initiative de la manifestation est venue d'un groupe de femmes commerçantes, The Grassroots Women of Salone, qui a convoqué un "rassemblement pacifique" pour "attirer l'attention sur les difficultés économiques et les nombreux problèmes qui affectent les femmes de la Sierra Leone", selon une lettre adressée à l'inspecteur général de la police et consultée par l'AFP.
"Certains Sierra-Léonais égoïstes ont intensifié l'appel à la violence et au renversement par la force du gouvernement légitime", a déclaré le vice-président à la télévision d'Etat. "Ces individus sans scrupules se sont lancés dans une manifestation violente et non autorisée, qui a entraîné la mort de Sierra-Léonais innocents, dont des membres des forces de sécurité", a-t-il ajouté.
AFP
A LA UNE
Guinée. Amnesty dénonce de nouvelles atteintes aux libertés d’expression et d’association
Published
4 jours agoon
Août 10, 2022
Habibatou Gologo, Directrice adjointe du bureau d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, a déclaré : « Les autorités de la transition guinéenne ont décidé, le lundi 08 août, de dissoudre le Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC) qu’elles qualifient de « mouvement de fait » et l’accusent de s’être « toujours illustré par la voie de la violence sur les personnes, la dégradation et la destruction des biens publics et privés, des actes d’incitations à la haine […] »
Amnesty International est surpris par ces accusations car elle a toujours suivi et documenté les récentes manifestations du FNDC qui étaient de nature pacifique. Elle note toutefois l’usage excessif de la force et de la répression lors de ces manifestations.
« Cette dissolution du FNDC est une grave atteinte aux libertés d’association et de réunion pacifique reconnues par la Constitution guinéenne. Le rôle du FNDC a été déterminant dans la promotion et l’avancement des droits humains en Guinée. Amnesty International appelle les autorités à rétablir le FNDC et à garantir la liberté d’expression et d’association qui sont des droits consacrés par des conventions et traités internationaux relatifs aux droits humains que la Guinée a ratifiés, ainsi que par la Charte de la transition.
« Cette décision vient au moment où Mohamed Bangoura, directeur de publication du site d’information « Mosaïque » a été sommé le week-end dernier de se présenter dans les locaux de la direction du renseignement militaire de l’Etat Major des armées suite à la publication d’un article qui incriminait l’armée dans la disparition d’un camion contenant du médicament antalgique dans un camp. Au même moment, un autre journaliste Mamoudou Boulère Diallo d’Espace TV a été physiquement agressé par une équipe militaire. Ces agissements constituent une régression de la liberté de presse et d’expression.
« Amnesty International appelle les autorités guinéennes à mettre immédiatement un terme aux restrictions disproportionnées des droits à la liberté d’expression et à la liberté d’association et à respecter le droit de la population et de la société civile guinéennes d’exprimer librement leurs opinions, y compris dans les médias. »
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