Le Directeur Général du groupe de presse Gangan, Aboubacar Camara, est en garde à vue depuis hier lundi, à la Gendarmerie de Yimbaya, suite à des fausses rumeurs faisant état de la mort du président Alpha Condé, qui s’est propagée sur les réseaux.
Les autorités guinéennes qui ont brouillé les ondes de la radio à travers l’ARPT (autorité des régulations des postes et télécommunications), estiment que les rumeurs sont parties de la diffusion d’un élément funèbre sur Gangan FM, endeuillé depuis dimanche par la mort d’un journaliste de la boite.[rsnippet id= »1″ name= »pub google »]
L’élément incriminé a été réécouté à plusieurs reprises, lundi à la HAC (Haute autorité de la communication), sans rien trouver quelques choses de condamnable.
Pendant la journée, trois autres journalistes de la même radio avaient été interpellés, puis libérés, après voir passé quelques heures de garde à vue à la même Gendarmerie de Yimbaya.[rsnippet id= »1″ name= »pub google »]
Face à cette situation les journalistes guinéens y voient un acharnement et une atteinte à la liberté de la presse.
Pour Boubacar Yacine Diallo, ancien président de la CNC, renommée HAC, la garde à vue de M. Camara constitue une atteinte à sa liberté individuel et la liberté de la presse. Aujourd’hui, les radios privées en Guinée sont menacées, a-t-il regretté. Un regret que partage le président de l’URTELGUI (Union des radios et télévisions libres de Guinée), Sanou Kerfala Cissé.[rsnippet id= »1″ name= »pub google »]
Par Alpha Abdoulaye Diallo