Alors que la méfiance s’installe du jour au jour entre la junte au pouvoir et la classe politique et le FNDC (front national pour la défense de la Constitution), l’Union Africaine a formulé des recommandations aux nouvelles autorités, ‘’afin d’instaurer la confiance et de renforcer le caractère inclusif du processus de transition’’.
Ainsi, Lors de sa 1076ème réunion, axée sur -les processus de transition politique au Burkina Faso, au Tchad, en Guinée, au Mali et au Soudan, le Conseil de Paix et de Sécurité de l’UA appelle à la mise en œuvre d’un du Mécanisme de suivi de la transition, comprenant l’UA, la CEDEAO, l’ONU et toutes les autres parties prenantes concernées, conformément au Communiqué [PSC/PR/COMM. (1030(2021))] adopté le 10 septembre 2021, comme cadre global pour un soutien et un suivi coordonnés de la transition en Guinée.
Il encourage également les autorités de la transition à accélérer l’établissement d’un calendrier de transition avec des échéances clairement définies et des actions prioritaires du gouvernement, conformément au délai prévu par le Sommet extraordinaire de la CEDEAO tenu le 25 mars 2022.
Le Conseil de Paix et de Sécurité de l’UA a aussi souligné l’importance d’un processus politique inclusif représentant pleinement les différentes couches de la société guinéenne.
A cet égard, il invite « les autorités de transition à poursuivre les consultations avec les différentes parties prenantes, y compris les acteurs politiques et la société civile, sur les défis auxquels le pays est confronté, afin d’instaurer la confiance et de renforcer le caractère inclusif du processus de transition. »
Par Alpha Abdoulaye Diallo