Le 24 septembre, l’organisation internationale de la Francophonie annonçait la réintégration de la Guinée au sein de l’OIF. Cette décision a été diversement appréciée par les guinéens, d’un côté le gouvernement de la transition qui jubile et de l’autre l’opposition qui exprime son incompréhension.
Toujours est-il que, le retour de la Guinée au sein de la Francophonie n’a pas été décidé sans condition.
En effet, ce 4 octobre à l’occasion de l’ouverture de la XIXe édition du sommet de la Francophonie à Villers-Cotterêts en France, la Secrétaire générale de l’organisation Louise Mushikiwabo a expliqué que la réintégration de la Guinée a été décidé “avec une exigence supplémentaire dans le domaine des droits et des libertés.”
Lors de son discours en introduction du sommet la Rwandaise a aussi souligné sa volonté de voir les trois autres pays suspendus par l’OIF (le Mali, le Burkina Faso et le Niger) réintégrer l’organisation. Elle précise que l’OIF a adopté “un mécanisme de suivi et d’évaluation de la situation des États et gouvernements faisant l’objet de sanctions.”
L’Organisation internationale de la Francophonie avait suspendu la Guinée au lendemain du coup d’Etat du 05 septembre 2021.
Par Alpha Abdoulaye Diallo