Deux cent trente-huit (238) migrants ont été interceptés la semaine dernière au large du Sénégal par la Division nationale de lutte contre le trafic de migrants et les pratiques assimilées (DNLT).
Parmi eux, 61 Sénégalais, 39 Gambiens, 124 Guinéens, 4 Maliens, 3 Ghanéens, 4 Ivoiriens et 3 Sierra-Léonais.
Selon la police sénégalaise, ces migrants qui étaient à bord d’une embarcation de fortune ont été interceptés dans les eaux sénégalaises, précisément au sud du Cap Manuel, à 10 milles nautiques (ou 10 nautiques) du rivage.
Selon les informations recueillies auprès des migrants par les autorités sénégalaises, la pirogue aurait quitté la Gambie, dans la localité de Djinack, dans la nuit du 5 au 6 décembre 2025. Après plusieurs jours de navigation, ils auraient atteint les eaux mauritaniennes avant d’être confrontés à une panne technique, les moteurs s’étant détachés. Ils ont alors décidé de rebrousser chemin.
Ils déclarent qu’une fois au large de Dakar, le capitaine principal de l’embarcation, dénommé Moussa (sans autres précisions), serait parvenu à descendre de la pirogue en emportant les moteurs hors-bords. Une pirogue domestique serait venue le récupérer, en même temps qu’une dame malade et son enfant. Le susnommé leur aurait fait croire qu’il allait changer les moteurs afin qu’ils puissent poursuivre le périple. Finalement, les migrants ont contacté la Marine pour solliciter leur secours.
Les investigations ont permis d’identifier au sein du groupe dix (10) membres de l’équipage. Ils ont été placés en garde à vue pour les nécessités de l’enquête ouverte. Les autres migrants ont été libérés à l’issue de leur audition.
Par I.Sylla



