Son économie plombée par la chute des cours mondiaux du pétrole, Luanda se tourne vers le Fonds monétaire international.
Les discussions commenceront la semaine prochaine.
Selon Min Zhum, un des directeurs généraux adjoints du FMI, le plan d’aide qui sera conditionné à des mesures d’économie pourrait s’étaler sur trois ans.
Dans son communiqué, le FMI s’est déclaré prêt à aider l’Angola à s’attaquer aux défis économiques auxquels le pays fait actuellement face. Celui-ci note que le déclin brutal des prix du pétrole depuis la mi-2014 représente un défi majeur pour les exportateurs de pétrole, notamment ceux dont les économies doivent encore être diversifiées.
Dans un communiqué distinct, le ministère des Finances angolais a confirmé la demande d’aide et s’est dit prêt à travailler aux côtés du FMI pour renforcer « la discipline budgétaire ».
Deuxième producteur d’or noir en Afrique et membre de l’Opep, l’Angola subit de plein fouet l’impact de l’effondrement du prix du baril qui a fait chuter sa monnaie et assèche ses finances.
L’Angola, qui a émergé de plusieurs décennies de guerre civile, avait déjà été sous assistance financière du FMI entre 2009 et 2012, années pendant lesquelles il avait reçu un milliard 400 millions de dollars de prêts de l’institution.
BBC