Plus de mille migrants guinéens bloqués à Agadez, dans le nord du Niger, sollicitent leur rapatriement, en raison des impacts négatifs des sanctions de la Cedeao sur leur situation.
« Nous rencontrons de sérieuses difficultés ici. Nous sommes exposés à des dangers de toutes sortes. Avant on souffrait, mais c’est devenu pire », s’alarme Ben Aly Badra Camara joint au téléphone, mercredi 23 août par nos frères d’APA news.
Le migrant cité par cette source affirme qu’ils font l’objet d’agressions quotidiennes de la part des Nigériens qui leur font payer les sanctions de l’organisation communautaire contre leur pays.
A l’en croire, leur vie est en danger. Par conséquent, le migrant demande aux autorités de son pays de les « rapatrier avant que l’innommable ne se produise ». Pourtant, les autorités de la transition guinéennes n’ont pas condamné le coup d’Etat au Niger. Elles se sont d’ailleurs désolidarisées de l’organisation sous régionale.
« Nous sommes 1500 guinéens dans ce campement. Nous demandons aux autorités guinéennes de nous venir en aide comme ils l’ont fait avec ceux qui étaient en Tunisie », plaide Aly Badra Camara.
Par Mariam Bâ