La direction de «Jeune Afrique» condamne la décision prise par les autorités maliennes de procéder à l’expulsion de son envoyé spécial, Benjamin Roger, ce 8 février.
Arrivé à Bamako dans la nuit du 6 au 7 février, Benjamin Roger a été interpellé à son hôtel par la police lundi 7 février vers 11 heures et conduit dans les locaux de la Brigade d’investigation judiciaire, où il a été interrogé, puis dans ceux de la Police de l’Air et des Frontières, où son expulsion lui a été signifiée.
Benjamin Roger ne disposait pas d’accréditation presse -le processus d’accréditation étant actuellement en refonte et en suspens- mais il était muni d’un visa d’entrée en règle et n’a pas dissimulé sa profession de journaliste ni le fait qu’il venait l’exercer -en toute impartialité -au Mali, selon «Jeune Afrique. La Direction de «Jeune Afrique» considère donc cette mesure prise à l’encontre de son collaborateur comme injustifiée et contrevenant à la liberté d’informer.
De son côté, Reporters sans frontière a condamné « cette expulsion inédite » et « dénonce l’utilisation d’un prétexte administratif pour empêcher ce journaliste de travailler ».
Source : RFI