Dans les longues et historiques relations entre l’Occident et l’Afrique, le temps est, aujourd’hui, venu de lever les équivoques et malentendus. Ils sont entretenus de nos jours par certains africains, notamment les pseudos et néo panafricanistes.
Il est une vérité d’évidence qu’aucun continent, aucun pays ne peut vivre en autarcie c’est-à-dire replié sur lui-même et n’ayant et n’entretenant aucune relation ou coopération avec l’extérieur.
Cela n’est ni « intelligent », ni opérationnel, ni approprié dans le contexte mondial et international actuel.
L’Afrique, notre continent doit donc, sur la base nouvelle d’une claire et lucide redéfinition des rapports d’amitié et de coopération, continuer à » relationner » avec l’occident globalement pris.
Mais, le mot » redéfinition » dit bien ce qu’il veut bien dire c’est à dire, une nouvelle conception et une nouvelle approche dans la nature, le style et le but même des relations entre africains et occidentaux.
Si des siècles de domination ont marqué ces relations, aujourd’hui en 2023, en plein 21e siècle, un changement de » paradigmes » s’impose absolument.
Les notions et rappels actuels de souveraineté, d’égalité, de partenariat (gagnant-gagnant), traduisent éloquemment l’impatiente quête de la jeunesse et des dirigeants africains pour un changement rendu urgent, inévitable et incontournable.
Qu’il s’agisse de la vie politique, économique et des valeurs, traditions, cultures et mœurs, nos amis et partenaires occidentaux doivent sortir et se sortir eux- mêmes des logiques d’exploitation, d’immixtion, d’imposition injustifiées et intempestives dans leurs rapports avec l’Afrique et les africains, plus de 60 ans après les indépendances.
Il y a cinquante- deux ans, un chef d’Etat africain préconisait pour son pays et le continent le « recours à « l’authenticité », une série de mesures pour se détacher de tout ce qui peut rappeler l’Occident et sa domination. »
Il avait eu raison trop tôt et disait tout haut ce que nombre de ses homologues Présidents murmuraient ou n’osaient pas avouer ou reconnaître.
Par Yao Noël, président de l’Ujpla