Partout où il se rend, Cellou Dalein Diallo, le principal leader politique de la Guinée actuelle voit les quantités de soleil, de vent, et de pluie, et la température se mettre ensemble sans coup férir pour favoriser la moisson dont il a besoin de récolter. Tenez !
Ce 10 novembre au moment où à Conakry le Quatuor déroulait le tapis de l’hospitalité au Premier ministre Dr Bernard Goumou, il quittait Washington avec dans sa besace des « rencontres fructueuses » dont l’une à son hôtel « avec Stephen Pomper, Policy Chief de l’organisation International crisis group (ICG) et l’autre avec Mvemba Dizolele, Senior Fellow et Directeur du programme Afrique au Centre d’études stratégiques et internationales (CSIS) au siège de l’organisation à Washington ». Le leader est content des échanges avec ses hôtes « sur la transition en Guinée (et) les risques et menaces qui pèsent sur les libertés, la démocratie et la paix dans l’espace Cédéao ».
Naturellement, le contraire aurait été étonnant vu qu’à la veille de cette rencontre, il a animé une table-ronde organisée en son honneur par le Centre d’études stratégiques de l’Afrique (CESA) sur le rôle que pourrait jouer la communauté internationale en particulier les États-Unis dans la lutte contre les fléaux qui ruinent les efforts de démocratisation en Afrique de l’Ouest. Et c’est là un excellent succès politico-diplomatique pour lui puisque ses hôtes gardent chacun en ce qui le concerne un œil vigilant sur la transition en Guinée. J’ai dit.
Par Alpha Abdoulaye Diallo, in Le Populaire