Human Rights Watch a réagi à la grâce présidentielle accordée par le général Mamadi Doumbouya à Moussa Dadis Camara. L’organisation parle d’un choc moins d’un an après sa condamnation à 20 ans de prison pour crimes contre l’humanité dans le cadre du procès du massacre du 28 septembre 2009 au grand stade du même nom.
« La grâce accordée par le président Doumbouya à l’ancien président autoproclamé Dadis Camara est un choc, moins d’un an après le verdict de juillet le condamnant pour crimes contre l’humanité et alors qu’une procédure en appel est toujours en cours », dénonce l’ONG qui rappelle que les victimes attendaient depuis quinze ans que les principaux responsables de ce massacre répondent de leur crimes, et que sa condamnation l’année dernière a été saluée par de nombreuses victimes qui y ont vu au moins une certaine forme de justice.
Par Mariam Bâ