La capitale guinéenne, Conakry, est de nouveau paralysée ce lundi 9 juillet 2018, en raison de la décision du gouvernement d’augmenter le prix du carburant de 8000 à 10.000 gnf le litre.
Les principaux axes routiers, notamment la route le Prince, et la transversale de Lambany sont barricadées, bloquant la circulation de véhicules. Sur l’autoroute Fidel Castro, la circulation est aussi quasi-inexistante. Les taxis sont immobilisés par le syndicat du transport. Le commerce reste aussi fermé.
L’inter-centrale syndicale, CNTG-USTG, qui avait déclenchée une grève de trois jours mercredi dernier, a de nouveau prolongé son mot d’ordre de grève, ce lundi, jusqu’à mercredi 11 juillet, pour obliger le gouvernement à revenir sur sa décision.
Demain mardi, une marche pacifique est aussi prévue à Conakry par plusieurs organisations de la société civile, pour emmener le gouvernement à suspendre l’augmentation du prix du carburant. Face à cette pression, le gouvernement finira-t-il par faire marche arrière ?
Par Mariam Bâ