Le leader du MoDeL a été interpellé dans la soirée du jeudi 26 décembre à Pamalap, à la frontière entre la Guinée et la Sierra Leone.
Aussitôt, Aliou Bah a été escorté au Haut commandement de la Gendarmerie à Conakry pour interrogatoire. Deux de ses proches qui étaient avec lui au moment de son arrestation auraient été finalement libérés.
Selon le porte-parole de son parti, Moïse Diawara, il est accusé « d’offense » au président de la transition, le Général Mamadi Doumbouya, a-t-il indiqué via un post Facebook.
L’arrestation de Aliou Bah intervient à quelques jours de la date limite promise pour le retour à l’ordre constitutionnel.
Son arrestation provoque la colère de la classe politique.
Un peu plutôt avant son interpellation, les forces vives de Guinée, la plateforme des Forces vives, qui regroupe des partis d’opposition et des organisations de la société civile critiques de la Transition, annonçait qu’elle ne reconnaîtra plus les autorités transitoires à partir du 31 décembre.
Par Guinee28