Malgré l’appel à la reprise lancé par le ministre de l’enseignement pré-universitaire et les menaces proférées par les autorités à l’encontre des enseignants, les écoles sont en grande partie toujours fermées, suite à une grève déclenchée depuis le 13 novembre par le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheur de Guinée (SLECG).
Ce mardi, même si les cours ont repris timidement dans certaines écoles notamment privée, à Conakry, globalement les enseignants sont restés à la maison pour suivre le mot d’ordre de grève, obligeant les élèves (ceux qui étaient venus) de retourner à la maison.[rsnippet id= »1″ name= »pub google »]
A l’intérieur du pays, dans beaucoup des localités comme à Pita, les écoles sont aussi fermées.
Hier lundi, les élèves avaient à nouveau manifesté pour réclamer la reprise des cours dans certains quartiers de la capitale guinéenne, mais aussi à Boké.
Le gouvernement et le Chef de l’Etat qui qualifient la grève « d’illégale et de sauvage », refusent toujours d’ouvrir des négociations avec les syndicalistes. Des syndicalistes toujours traqués mais qui ne cèdent pas à la peur. « Le mot d’ordre de grève continue jusqu’à la satisfaction de nos revendications » a assuré dimanche Aboubacar Soumah, secrétaire général adjoint du SLECG.
Depuis le début de la crise, deux collégiens ont été tués par les forces de l’ordre, à Conakry.[rsnippet id= »1″ name= »pub google »]
Par Mariam Bâ