L’électricité reste toujours une priorité en Guinée, le château d’eau de l’Afrique de l’ouest.
En effet, malgré les ‘’efforts ‘’ consentis de l’Administration d’Alpha Condé, le taux d’électrification est aujourd’hui à 35,2% sur le secteur interconnecté contre 7% sur le secteur non interconnecté. Un pourcentage largement en dessous de la moyenne.
En 2013, il était de 13,4%, selon le chef de l’Etat, qui ambitionne de faire de la Guinée le pays le plus électrifié dans la sous-région d’ici 5 ans. D’ici 2020, il ambition d’atteindre un taux d’accès à l’électricité de 65% sur le secteur interconnecté.
« Notre ambition est de faire, dans cinq ans, de la Guinée, le pays le plus électrifié de la sous-région. Après le barrage de Kaléta inauguré en 2015, avec une capacité de 240 mgw, nous avons lancé en avril 2016, le projet Souapiti d’une puissance installée de 450 mgw. Le projet Amaria est lancé depuis le mois de janvier 2018 pour une capacité de production de 300 mgw. Le barrage de Koukoutamba, dans la région de Tougué, d’une puissance de 200 mgw et le barrage de Foumi à Kouroussa, de 90 Mgw », souligne-t-il, ajoutant que de nombreux projets de construction de barrages sont en attente de réalisation.
Ainsi, Alpha Condé cite la construction des mini centrales, de Touba, Kogbedou Frankonedou, Daboya et Zebela. La construction de la centrale de Keno, le barrage hydroélectrique de Diaraguela, la centrale solaire de Koumaguely.
Et d’ajouter : « nous allons renforcer l’énergie hydroélectrique par l’énergie solaire, dont 80 mgw prévus à Linsan. 40 mgw déjà signés avec Solveo, nous sommes en négociation pour 40 autres. Cela permettra de réduire le recours à l’énergie thermique. »
A rappeler que son second et dernier mandat s’achève en 2020.
Par Alpha Abdoulaye Diallo