DTP Mining, met fin à sa participation au projet de mine de bauxite de Tinguilinta, dans la région de Boké. Un message laconique d’un porte-parole de la filiale du géant français Bouygues a été communiqué souligne RFI, mais la raison du départ n’est pas officiellement explicitée.
Selon nos informations de RFI, les dirigeants de Bouygues prennent prétexte des révélations sur les réseaux sociaux d’un journaliste français indépendant. Il assurait en septembre que Bouygues avait négocié avec la junte la reprise totale du site minier.
Mais la principale raison de ce départ pourrait bien être économique, affirme RFI, expliquant que DTP Mining était sous-traitant sur le site de Tinguilinta pour le compte de l’exploitant GAC. En août, GAC qui appartient à un groupe émirien, perd son titre minier après un différend avec Conakry.
L’entité 100 % guinéenne Nimba Mining reprend le flambeau sur ce site de Tinguilinta. GAC se dit lésé par les autorités, et quitte la Guinée sans payer plusieurs dizaines de millions de dollars qu’elle doit à son sous-traitant, DTP.
Depuis, le gouvernement guinéen poussait pour que DTP assure la continuité. Des négociations étaient en cours, mais la filiale de Bouygues ne veut plus poursuivre. D’autres sous-traitants guinéens et internationaux sont sur les rangs pour une reprise des activités avant la fin de l’année, explique-t-on.
Par Guinee28



