Alors que le président Alpha Condé et son gouvernement ont multiplié les menaces contre le groupe des syndicalistes, à l’origine de la grève qui paralyse le système éducatif guinéen, depuis plus d’une semaine, Aboubacar Soumah et Cie ne reculent pas. Ils demandent aux enseignantes et aux enseignants de rester à leurs domiciles et aux parents d’élèves de garder leurs enfants à la maison, dans une déclaration dimanche.
Lisez:
Le bureau exécutif national du SLECG (Syndicat Libre des Enseignants et Chercheur de Guinée), remercie et félicite toutes les enseignantes, tous les enseignants et chercheurs de Guinée pour avoir respecté le mot d’ordre de grève lancé depuis le 13 novembre 2017.[rsnippet id= »1″ name= »pub google »]
Cependant, il note avec indignation le refus catégorique du gouvernement à faire face à nos légitimes revendications, tout en qualifiant notre mouvement de grève sauvage et illégale.
Pour ces raisons, le bureau exécutif national du SLECG invite toutes les enseignantes, tous les enseignants et chercheurs de Guinée, à resserrer les rangs et à continuer d’observer le mot d’ordre de grève jusqu’à la satisfaction de nos revendications contenues dans l’avis de grève.
Donc, il (SLECG, ndlr), demande aux enseignantes et aux enseignants de rester à leurs domiciles et aux parents d’élèves de garder leurs enfants à la maison.
Ensemble, nous vaincrons !
La grève continue !
Pour le bureau Exécutif national,
Le secrétaire général adjoint du SLECG
Aboubacar Soumah[rsnippet id= »1″ name= »pub google »]