Les avocats du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) ont attiré l’attention de la Cour pénale internationale (CPI), sur le risque d’une répression de la manifestation de ce 20 juillet, contre un éventuel troisième mandat pour le président Alpha Condé.
Maîtres William Bourdon et Vincent Brengarth qui rappellent que les derniers rassemblements de l’opposition guinéenne ont donné lieu à des violences inacceptables dans un « Etat se revendiquant comme démocratique » soulignent que « l’escalade despotique s’inscrit dans l’obstination d’Alpha CONDE de se maintenir à tout prix au pouvoir contre la Constitution et la volonté des citoyens guinéens ».
Ce lundi, le FNDC appelle les guinéens à descendre dans la rue pour réclamer le « départ » d’Alpha Condé au pouvoir, qu’il accuse de « parjure ».
Mais la manifestation a été interdite par le gouvernement qui a réquisitionné la force publique pour empêcher les opposants de sortir dans la rue.
Par Ibrahim Bangoura