Mercredi 02 avril, des nouveaux billets de 20 000 francs guinéens série 2024 avait été mis en circulation par la Banque centrale de la République de Guinée (BCRG). Cinq mois plus tard, l’institution monétaire commande des conteneurs de nouveaux billets, pour dit-on, faire face à la crise du cash que traverse le pays depuis plusieurs semaines.
Sauf que ce 03 septembre, le problème persiste dans les banques au point qu’une agence bancaire située en haute banlieue de Conakry n’a pas été en mesure de payer plus de quatre millions au maximum par client. Inonder le marché guinéen des billets est-il donc la solution à cette crise ?
A cette question, la Banque centrale est formelle : Injecter des billets ne suffit pas, car pour elle, la crise actuelle du cash n’est pas une crise de production ou de distribution, mais une crise de circulation.
Alors qui empêche l’argent de circuler dans le pays ? Si pour le vice-gouverneur de la Banque centrale, un peu plus de 94 % des billets émis restent hors du circuit bancaire, parce que conservés par les particuliers ou dans l’économie informelle, pourquoi répondre à une crise de circulation par une surproduction ?
Par Alpha Abdoulaye Diallo