Depuis hier dimanche, la plupart de stations-services sont fermés à Conakry et dans certaines villes de l’intérieur, à cause de l’augmentation en perspective du prix du carburant à la pompe.
Une situation qui occasionne déjà la hausse du prix dans le marché où le litre a été vendu jusqu’à 15.000 GNF, dans certaines villes comme Mamou et Kankan.
A Conakry, une station située à Matoto a même décidé d’augmenter le prix en vendant le litre à 10.000 pendant un bon moment. Selon le ministre des Hydrocarbures, les gérants de ladite station seront sanctionnés.
Hier dans un communiqué, Diakaria Koulibaly a regretté l’arrêt des opérations de vente de carburant par certaines stations-services à Conakry et à l’intérieur du pays « pour des fins purement spéculatives ».
« Cette pratique étant en violation des dispositions du code éthique et de bonne conduite en vigueur dans le domaine de distribution de produits pétroliers, le Ministère interpelle les sociétés pétrolières et les gérants de stations concernés de reprendre immédiatement les activités de vente afin d’éviter des désagréments à la clientèle », a-t-il ordonnée, prévenant que « tout contrevenant à cette injonction, verra son contrat de gérance résilié sans préjudice des poursuites pénales auxquelles il s’expose ».
Ce lundi, la situation ne semble toujours pas revenir à la normal. Pendant ce temps, on apprend que la décision de l’augmentation du prix du carburant pourrait tomber dès ce soir.
Par Alpha Diallo