Ce vendredi soir, le président de la République dans une adresse à la nation, a entériné la loi prorogeant l’état d’urgence sanitaire pour un mois, voté par les députés quelques heures plutôt.
Mais aussi bizarre que cela puisse paraître, Alpha Condé, dans son discours, a déclaré que l’apparition du premier cas de coronavirus en Guinée remonte au 16 mars. Or, en réalité, le virus a été détecté bien avant, précisément le 12 mars, soit quatre jours avant la date indiqué par le locataire de Sékoutouréyah. Il s’agissait d’une belge travaillant à la délégation de l’Union européenne en Guinée.
Cependant, il faut signaler que désormais, le couvre-feu a été allégé. Il passe de 22 heures à 05 heures du matin pour la capitale Conakry ainsi que les villes de Coyah et Dubréka. Tandis que pour l’intérieur du pays, il a été entièrement levé.
Les autres dispositions relatives à l’état d’urgence sanitaire, dont la fermeture de lieux de cultes (mosquées et églises) et les écoles…, restent en vigueur.
Par Mariam Bâ