Alors qu’au moins deux personnes ont déjà perdu la vie suite à des vols à l’arraché dans la capitale guinéenne, Conakry, la police se mobilise pour enrayer cette autre forme de banditisme.
Pour y arriver, la Direction générale de la Police nationale assure avoir pris « des mesures fortes pour lutter contre ce fléau ».
Parmi elles, la remise de seize motos à plusieurs unités d’élite, notamment la GIPPN, la BAC, les CMIS et la BRI.
Objectif, se tenir prêtes à tout moment pour combattre efficacement le vol à l’arraché, souligne l’Administrateur général de police Djénaba Sory Camara.
Le vol à l’arraché est devenu un phénomène très récurent à Conakry. Un groupe de bandits, souvent à bord d’une moto, s’accapare par la forces des biens des paisibles citoyens en pleine circulation, avant de disparaitre, laissant les victimes, qui ont eu la vie sauve, apeurées et traumatisées.
Au moins deux personnes ont perdu la vie dans ces agressions. La première, Jeannette Mansaré, jeune enseignante, a succombé après avoir été violemment percutée par un véhicule alors qu’elle tentait de résister à des agresseurs venus lui arracher son sac, le 17 octobre 2025, au rond-point de la T5. Le second drame s’est produit le 31 octobre à Lambanyi, où Mohamed Barry, dit Nedved, transitaire, est décédé après une tentative similaire de vol de son sac.
Par Mariam Bâ



