Poursuivi pour « participation à une réunion publique non autorisée par les autorités administratives compétence, participation délictueuse à un attroupement non armé, atteinte et menace de porter atteinte à l’ordre public, à la sécurité publique, à l’intégrité et à la dignité des individus par le biais d’un système informatique et de complicité par instigation de ces faits dont d’autres en sont les acteurs principaux », le procès du Secrétaire général du Syndicat des Professionnels de la presse de Guinée (SPPG) Sékou Jamal Pendessa s’est ouvert ce mardi 20 février 2024, au Tribunal de première instance de Dixinn.
Après les réquisitions du ministère public, les avocats de la défense ont formulé une demande de mise en liberté provisoire pour leur client. Une demande aussitôt rejetée par le tribunal qui a renvoyé l’affaire au 23 février 2024 pour la délibération.
A la barre, Sékou Jamal Pendessa a catégoriquement rejeté les accusations. « Je ne reconnais pas les faits », a-t-il déclaré.
Il a été arrêté le 19 janvier alors qu’il revenait du tribunal de première instance de Dixinn, où il était allé soutenir des journalistes arrêtés la veille à la maison de la presse de Conakry, puis conduit à la brigade de recherche de Kipé où il a été détenu jusqu’à son inculpation le 22 janvier.
Le SPGG avait appelé à une manifestation le 18 janvier pour protester contre les restrictions d’accès aux réseaux sociaux et la censure des médias. Neuf journalistes avaient été arrêtés, puis relaxés le lendemain par le TPI de Dixinn.
Par Mariam Bâ