Selon un rapport sur le bien être des enfants publié mardi 28 mai, par l’ONG Save the Children, la Guinée figure dans les dix derniers du classement sur 176 pays évalués en matière de santé, d’éducation, d’alimentation et de protection contre les dangers que représentent le mariage précoce et l’obligation de travailler, entre autres.
Les dix derniers du classement sont tous des pays subsahariens. Il s’agit du Burkina Faso, de la RDC, de Guinée, du Nigeria, de Somalie, du Soudan du Sud, du Mali, du Tchad, du Niger et de la République centrafricaine.
Cependant, globalement, l’ONG a salué les progrès enregistrés partout, y compris en Afrique. L’ONG félicite par exemple « les choix politiques » de pays africains pourtant très pauvres, comme la Sierra Leone, le Rwanda, l’Éthiopie ou le Niger.
En près de 20 ans, le monde a fait des « progrès remarquables » pour que les enfants puissent grandir en bonne santé et en sécurité, même si près de 700 millions de jeunes restent « privés d’enfance », notamment en raison de conflits, souligne le rapport.
Au moins 280 millions d’enfants ont de meilleures chances de grandir en bonne santé, dans un environnement sûr et en recevant une meilleure éducation qu’en 2000, ajoute-t-on.
Selon RFI, la méthodologie utilisée s’appuie sur ce que l’ONG appelle « les causes de privation de l’enfance » : la mort bien sûr, mais aussi la malnutrition, la déscolarisation, la mise au travail, le mariage, l’enfantement, l’exil forcé et la violence physique. Tout ce qui, selon la Convention internationale sur les droits de l’enfant, bafoue le droit d’être éduqué et de jouer dans un environnement de confiance et d’affection.
Publié dans le cadre de la Journée internationale de l’enfance, le 1er juin, le rapport estime que la situation des enfants s’est améliorée dans 173 des 176 pays étudiés, mais plus menacés au Niger, au Tchad et en Centrafrique
En 2019, Singapour occupe la première place dans la protection des enfants.
Huit pays européens ainsi que la Corée du Sud sont dans les dix premières positions.
Par Mariam Bâ