Cinq soldats maliens ont été tués et quatre blessés vendredi dans le nord du Mali par l’explosion d’une mine au passage de leurs deux véhicules, a annoncé l’armée malienne.
« Deux véhicules des Forces armées maliennes ont sauté sur un engin explosif improvisé, occasionnant la mort de cinq militaires maliens et en blessant quatre autres » entre les localités d’Ansongo et d’Indelimane, a indiqué la Direction des relations publiques de l’armée (Dirpa) dans un communiqué.
Le gouvernement « rassure que tout sera mis en oeuvre pour démasquer et traduire les poseurs de mines devant les tribunaux », poursuit la Dirpa.
Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda, après la déroute de l’armée face à la rébellion à dominante touareg, d’abord alliée à ces groupes qui l’ont ensuite évincée.
Les jihadistes ont été en grande partie chassés par une intervention militaire internationale, lancée en janvier 2013 à l’initiative de la France, qui se poursuit actuellement.
Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères, malgré la signature en mai-juin 2015 d’un accord de paix entre le camp gouvernemental et l’ex-rébellion, censé isoler définitivement les jihadistes.
AFP