Un nouveau groupe de dix-neuf ressortissants ouest-africains expulsés des États-Unis ont été accueillis la semaine dernière au Ghana, a-t-on appris. Parmi eux, des Nigérians, des Guinéens, des Maliens, des Sénégalais ou encore des Sierra léonais.
D’après RFI, la plupart d’entre eux ont passé plusieurs mois en détention dans des geôles de l’immigration américaine.
Arrivés jeudi 6 novembre à Accra, l’un des migrants d’origine sierra léonaise, a été expulsé le même jour manu militari vers son pays d’origine.
Le lendemain, vendredi, dix ressortissants nigérians ont été rapatriés dans leur pays par les autorités ghanéennes.
Les huit migrants restants aujourd’hui, de nationalité malienne, guinéenne, sénégalaise ou sierra-léonaise, entre autres, vivent maintenant dans la peur de subir le même sort – ce, sans pouvoir de sortir de l’hôtel, surveillé par des militaires. Tous assurent à RFI, papier à la main, avoir obtenu d’un juge de l’immigration américain une protection contre un rapatriement vers leurs pays d’origine au titre de la Convention contre la torture.
C’est notamment sur cette base qu’un cabinet d’avocats a déposé plainte pour contester la légalité de l’accord migratoire passé avec Washington. La première audience doit se tenir ce mercredi 12 novembre à la Cour suprême du Ghana.
Par I. Sylla



