Comme les années antérieures, au total, dix mille pèlerins guinéens sont attendus à la Mecque pour le pèlerinage annuel musulman qui commencera en mai 2026. Alors que le coût du Hajj est fixé à 58 325 000 GNF cette année, contre 56 300 000 GNF l’an passé, plusieurs conditions sanitaires viennent s’ajouter à celle financière pour accomplir le cinquième pilier de l’islam.
Selon une correspondance officielle des autorités saoudiennes, tout pèlerin doit être physiquement et mentalement apte, avant de s’embarquer pour les lieux saints. « En d’autres termes, il ne faut pas aller au Hajj avec une ou plusieurs maladies qui empêcheraient d’accomplir les rites religieux. Il s’agit notamment des maladies des reins (insuffisance rénale), des poumons (la tuberculose), du cœur, du foie, des nerfs, des troubles mentaux, de la vieillesse, de la grossesse, des cancers, des maladies contagieuses, ainsi que de l’hypertension et du diabète non maîtrisé ou à un stade avancé », a expliqué Mohamed Lamine Diallo, conseiller principal du Secrétaire général des affaires religieuses à nos confrères du lynx.
« Les autorités sanitaires saoudiennes se réservent le droit de contrôler dès l’arrivée sur son sol (aéroport) les pèlerins pour savoir si ces mesures sont bien respectées. En plus, elles peuvent introduire d’autres exigences en coordination avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Toute personne qui prendrait le risque de voyager souffrant de l’une de ces maladies s’expose à un refoulement sans avoir pu accomplir son pèlerinage », prévient-t-il.
Le certificat d’aptitude médicale sera délivré aux pèlerins de la région de Conakry par le CHU d’Ignace-Deen, l’hôpital de l’Amitié sino-guinéenne, l’hôpital régional d’Entag, ainsi que par les Centres médicaux communaux de Conakry.
À l’intérieur du pays, il sera délivré par les hôpitaux régionaux et préfectoraux.
Les pèlerins sont tenus de recevoir les vaccins (obligatoires) contre la fièvre jaune et la méningite. Les inscriptions devraient débuter ce lundi 10 novembre pour finir le 10 décembre prochain.
Par Mariam Bâ



