Depuis mi-janvier, l’Office national de contrôle de qualité a demandé à ses services techniques déconcentrés à Conakry et à l’intérieur du pays de procéder à la saisie de la boisson énergétique « 24H » du lot du mois de décembre à ce jour, en raison de son taux très élevé d’acidité.
Cette opération a permis la récupération de 184.000 cassiers aussi bien à Conakry qu’à l’intérieur du pays. Cette quantité va être purement et simplement détruite, a indiqué la ministre du commerce, de l’industrie et des PME, Louopou Lamah, en début de semaine lors d’une conférence de presse.
« Il faut préciser que ces 184.000 cassiers saisis non seulement à Conakry, parce qu’il y a 30.000 cassiers au niveau de l’usine de la société et les autres quantités à travers le pays. Tous les commerçants sont répertoriés avec leurs numéros de téléphone géographiquement localisés. Pour dire que nous allons très bientôt mettre en place le processus de destruction de ce lot », indique-t-elle.
Soulignant que l’analyse contradictoire a confirmé le taux très élevé d’acidité de cette boisson, jusque-là très consommé par les jeunes guinéens, Mme Louopou Lamah n’a pas exclu la reprise de sa production, mais seulement à une certaine condition.
« Nous allons encore dépêcher une équipe au niveau de l’entreprise pour voir si les recommandations formulées lors de la visite du 4 janvier ont été effectivement prises en compte et exécutées. Ensuite nous allons autoriser une production et essayer d’analyser une fois de plus dans notre laboratoire qui est l’office national du contrôle de qualité lorsque les résultats seront concluants, nous allons autoriser la reprise de la production. Et chaque mois de façon périphérique, nous allons procéder au prélèvement et à l’analyse pour rassurer encore une fois de plus les consommateurs », dit-elle.
Par Mariam Bâ