Nous avons hâte de retrouver la voie des urnes pour élire nos dirigeants et proclamer l’avènement d’une ère nouvelle de gouvernance démocratique et de stabilité durable. Nous sommes débout pour faire ensemble les premiers pas vers cette nouvelle voie. Nous y allons avec une foi inébranlable en l’alternance au pouvoir par les urnes réalisée dans le cadre d’institutions représentatives et conformes à la volonté de nos concitoyens telle que exprimée à travers des élections libres inclusives et organisée sans maniement des armes et loin de l’intimidation des nostalgiques des régimes autoritaires.
Nous sommes convaincus que l’engagement pris auprès de la communauté nationale et internationale à défricher la voie des urnes pour rendre le pouvoir aux civils est à honorer. Il n’est pas à jeter dans la poubelle de l’oubli. Il est vrai que nous ne sommes pas tous en mesure de dire à quel moment précis des mois à venir nous serons appelés aux urnes. En revanche, nous savons avec le président Doumbouya que «nous allons organiser bien sûr la transition mais nous ne ferons pas partie de l’après-transition. Pour nous, c’est clair et ça doit l’être».
Ce discours historique est une profession de foi sans équivoque. Oui, «c’est le peuple de Guinée dans son entièreté qui adoptera» le contenu de la future constitution ! Nous l’avons réitéré. Il est important «que la Constitution ne soit pas faite sur mesure pour un parti politique ou une personne politique parce que nous-mêmes, nous ne ferons pas partie de la mesure. » Oui, mille fois oui !
Par Alpha Abdoulaye Diallo, in Le Populaire