Les viols sur mineures prennent une ampleur inquiétante à Conakry.
Selon les résultats d’une enquête menée par la Coalition des femmes et filles de Guinée pour le dialogue, la consolidation de la paix et le développement (COFFIG-DCPD), rendue publique mardi 26 mars, 552 cas de viol de filles mineures ont été enregistrés dans la capitale guinéenne, sur une période de trois mois (septembre, octobre et novembre 2018).
« 552 cas de viol de Kassa au Km 36 sur une période de 3 mois, ça fait peur, ça fait peur pour nos enfants, pour nos petites filles, qui sont traumatisées, parfois des bébés de 4 ans, ou 2 ans », s’est indignée la présidente de la COFFIG-DCPD, Makalé Traoré lors de la présentation des résultats de l’enquête.
Dans son exposé, elle a plaidé pour des sanctions sévères contre les violeurs.
La restitution de cette étude va continuer dans les cinq communes de Conakry, « pour permettre premièrement qu’on puisse mettre en place des cases de veille, d’alerte ; mais aussi d’offre de services aux victimes de ces viols », a-t-elle expliqué.
Par Mariam Bâ