Au Nigéria, les législateurs de l’État de Kaduna ont approuvé la castration chirurgicale comme sanction pour les personnes reconnues coupables de viol d’enfants de moins de 14 ans, rapporte la BBC.
Selon cette source, le gouverneur de l’État, Nasir Ahmad el-Rufai, doit signer le projet de loi pour qu’il devienne une loi dans l’État du nord-ouest. Il a déjà soutenu la castration pour empêcher les violeurs de récidiver, souligne la BBC.
Cette décision fait suite à l’indignation publique suscitée par une vague de viols, qui a poussé les gouverneurs des États du Nigeria à déclarer l’état d’urgence.
La loi fédérale du pays prévoit une peine allant de 14 ans à de la prison à vie, mais les législateurs des États peuvent fixer des règles différentes pour les condamnations.
Ce phénomène de viol est très fréquent dans plusieurs pays d’Afrique.
En Guinée, face à cette situation, une députée de l’ancienne législature, Mariama Tata Baldé, avait proposé en 2015, la castration des auteurs. Ceci pour mettre un terme à ce fléau, mais sa proposition n’avait pas émergé au sein du parlement guinéen.
Par Mariam Bâ