Thierno Maadjou Sow !
Tu es parti,
Mais tu n’es pas mort.
Car, le marigot qui se donne
Ne tarit Jamais.
Non tu n’es pas mort,
Car la chair passe, mais la vie reste.
Non, non et non.
Tu n’es pas mort.
Car celui qui s’offre ne finit jamais.
Celui qui se bat s’abbat pas
Maadjou !
Tu es là
A mes côtés.
Tu renais dans mon cœur,
Celui des faibles
Mais de l’amour tout court.
Maadjou !
Tu n’es pas un fagot
Ni un fardeau
A toi, mes vers son cadeaux.
Mon Thierno
Maintenant que tu me quittes
Ne me dis surtout pas va-t-en
Reviens me dire bonjour
Toujours.
Veuille sur tes fleurs chaque aurore
Car, chaque aube est une chance.
Alpha Abdoulaye Diallo, journaliste-poète