Le Directeur général de l’hôpital Ignace Deen, le Professeur Dadhi Baldé ainsi que le comptable de l’hôpital Oumar Yansané et le Directeur des affaires financières (DAF), Samuel Koundoua, ont comparu lundi 10 février au tribunal de première instance de Kaloum.
Les trois sont poursuivis pour un détournement présumé de 866 millions de francs guinéens.
A la barre, le Professeur Dadhi Baldé a plaidé non coupable, expliquant que les fonds incriminés ont été utilisés pour les besoins de l’hôpital Ignace Deen.
« Je ne reconnais pas les faits. Monsieur le président, concernant les 866 millions, il y a eu deux rubriques : il y a la première rubrique des 325 millions et la deuxième rubrique des 541 millions. La première rubrique, c’est-à-dire les 325 millions ont été répartis comme suit : un premier montant de plus 148 millions a servi à l’achat des outils informatiques. Le deuxième montant, 117 millions GNF, a servi pour les achats des kits des soins d’urgence : des compléments des kits césariens et des kits obstétricaux. Le troisième montant, 54 millions 400 mille GNF, a servi pour couvrir les salles opératoires. Les 59 millions GNF ont été utilisés pour l’achat des blouses des médecins. La deuxième rubrique des 521 millions a été utilisée pour payer les primes des cadres de l’hôpital, les salaires des contractuels, la connexion internet, la réfection d’une passerelle de l’hôpital. Donc, il y a eu l’achat de biens courants, de matériels informatiques, d’ordinateurs. Les bons de livraison sont là, les ordinateurs existent », a-t-il expliqué, rapporte nos confrères de guineematin qui ont suivi les débats.
Il soutient que la mission d’inspection est passée à l’hôpital à son absence et qu’elle essayerait de ternir son image et sa réputation.
Finalement, le tribunal a renvoyé le dossier au 24 février 2025 pour la suite de débats.
Par Mariam Bâ
A la barre, le Professeur Dadhi Baldé a plaidé non coupable, expliquant que les fonds incriminés ont été utilisés pour les besoins de l’hôpital Ignace Deen.
« Je ne reconnais pas les faits. Monsieur le président, concernant les 866 millions, il y a eu deux rubriques : il y a la première rubrique des 325 millions et la deuxième rubrique des 541 millions. La première rubrique, c’est-à-dire les 325 millions ont été répartis comme suit : un premier montant de plus 148 millions a servi à l’achat des outils informatiques. Le deuxième montant, 117 millions GNF, a servi pour les achats des kits des soins d’urgence : des compléments des kits césariens et des kits obstétricaux. Le troisième montant, 54 millions 400 mille GNF, a servi pour couvrir les salles opératoires. Les 59 millions GNF ont été utilisés pour l’achat des blouses des médecins. La deuxième rubrique des 521 millions a été utilisée pour payer les primes des cadres de l’hôpital, les salaires des contractuels, la connexion internet, la réfection d’une passerelle de l’hôpital. Donc, il y a eu l’achat de biens courants, de matériels informatiques, d’ordinateurs. Les bons de livraison sont là, les ordinateurs existent », a-t-il expliqué, rapporte nos confrères de guineematin qui ont suivi les débats.
Il soutient que la mission d’inspection est passée à l’hôpital à son absence et qu’elle essayerait de ternir son image et sa réputation.
Finalement, le tribunal a renvoyé le dossier au 24 février 2025 pour la suite de débats.
Par Mariam Bâ