Le gouvernement guinéen a adopté jeudi, au cours du conseil des ministres, un projet de loi relative à la cybercriminalité et à la protection des données à caractère personnel en Guinée, avec des réformes profondes prévenues dans le secteur des télécoms, selon un compte rendu de la télévision d’Etat guinéenne.
Selon le ministre des Postes, Télécommunications et de l’Economie numérique, Moustapha Diaby, qui a initié ce projet de loi, les technologies de l’information et de la communication (TIC) constituent aujourd’hui un « catalyseur » dans les habitudes et relations à l’échelle planétaire.
Il a rappelé que la sécurité informatique est fondamentale et mérite qu’on y veille de près.
Le gouvernement guinéen compte ainsi durcir les « pénalités et les peines de prison », car c’est la vie de la nation qui est en jeu, a insisté le ministre.
Pour lui, la cybercriminalité c’est l’usage des nouvelles technologies pour commettre des actes criminels.
Par ailleurs, M. Diaby a souligné les avantages liés aux technologies de l’information et de la communication pour la vie sociale, économique et politique des Etats.
Dans le cadre du développement socioéconomique du pays, surtout en ce qui concerne la Guinée, le projet de loi vient combler un vide juridique, car il permet de disposer d’un cadre légal et réglementaire, ainsi que la conformité aux conventions régionales et internationales.
Avec les menaces terroristes qui planent sur toute la sous-région ouest-africaine, la Guinée ne néglige aucun détail dans la prévention et la protection des populations contre d’éventuel attaque djihadiste.
Par Xinhua