J’ai dit. Quand un citoyen d’un Etat reçoit l’autorisation d’effectuer un séjour temporaire et à titre humanitaire dans un pays tiers, il suffit tout juste que mission soit donnée aux spécialistes des relations diplomatiques afin que tout se règle comme il se doit pour qu’il regagne sa patrie en un claquement de doigts.
Cela est valable en régime d’exception, comme en temps normal. Donc pas besoin de créer un vacarme autour de la présence du business Albayrak du gendre du président Erdogan ou de prendre un coup de sang dans les eaux de Conakry contre son Alport cher à Condé. Mais comme «l’eau versée ne se ramasse pas», disons que les décideurs du régime en place ont manqué de finesse.
En ce sens que les termes des décisions qu’ils ont eues à prendre et leur dernier acte au Port ne peuvent en aucun cas contraindre le pays hôte à ramener «le colis» pour récolter la tempête, car ils ne se retrouvent nulle part ailleurs dans le vade-mecum de bonnes pratiques écrit pour conduire à bon port les relations bilatérales. Autrement dit, ils ont refusé d’obéir aux règles de procédure et, par conséquent, se sont fait avoir dans leur propre décision prise, comme ils le disent, à titre humanitaire en faveur d’un «colis» gênant récemment réexpédié de son exil doré Émirati. Pour activités subversives, en plus. Voilà ! Que cela plaise ou non, je ne vois pas Condé se permettre de faire de son propre chef ses valises et partir illico sans des garanties de son tuteur turc. Qui dit mieux ?
Par Alpha Abdoulaye Diallo, in Le Populaire