La journée de l’industrialisation africaine qui s’ouvre en ce jour 20 Novembre 2022 nous amènera vers la 17ème session de l’assemble extraordinaire des chefs d’Etat et de Gouvernements de l’union Africaine qui se tiendra le 25 Novembre 2022 à Niamey au Niger sur le thème « Industrialiser l’Afrique : renouveler les engagements en faveur d’une industrialisation et d’une diversification économique inclusives et durables ».
Le développement industriel dans les pays africains est une condition indispensable d’une croissance soutenue et inclusive. Il accroît la productivité en introduisant de nouveaux équipements et de nouvelles technologies, qui vont améliorer ainsi l’efficacité de la main-d’œuvre et créer de nouveaux emplois. L’articulation entre l’industrialisation et les économies nationales, aiderait les pays africains à atteindre des taux de croissance élevés, à diversifier leurs économies et à réduire leur vulnérabilité aux chocs extérieurs. Cela contribuerait substantiellement à l’éradication de la pauvreté par la création d’emplois au niveau des jeunes.
Au dire de l’Ambassadeur Albert Muchanga Commissaire au développement économique, au commerce, au tourisme, à l’industrie et aux minéraux, Niamey s’est imposée comme un pôle croissant de rencontres visant à développer et transformer l’Afrique.
Chers invités le 20 novembre a été choisi comme Journée de l’industrialisation de l’Afrique (AID) par l’Assemblée des chefs d’État et de Gouvernement de l’Organisation de l’unité africaine lors de sa vingt-cinquième session ordinaire tenue le 26 juillet 1989 à Addis-Abeba.
Lors de sa session ordinaire, l’Assemblée Générale des Nations Unies a également reconnu cette journée le 22 décembre 1989. J’étais alors conseiller pour les affaires économiques à la mission zambienne auprès des Nations Unies.
Compte tenu de cette visibilité des Nations Unies, la Journée de l’industrialisation de l’Afrique a été et continue d’être préparée en étroite collaboration avec l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI), une institution qui a franchi une étape supplémentaire en facilitant la commémoration de cette Journée au niveau national à travers l’Afrique et en communiquant la Journée à son siège à Vienne, en Autriche.
Depuis 2018, cette Journée de l’industrialisation de l’Afrique est commémorée par des événements qui s’étendent en une semaine. En s’écartant de la tradition d’un jour, l’événement devient plus visible à travers l’Afrique.
À partir de là, il devient clair que nous développons une marque appelée Semaine de l’industrialisation de l’Afrique. Cela devient plus pertinent si l’on tient compte du fait que cette année, nous avons un nombre record de 58 tables rondes. C’est remarquable et nous devons pérenniser ce que nous avons construit et en faire une source de valeur partagée pour toutes les parties prenantes du processus d’industrialisation de l’Afrique, a souligné l’Ambassadeur Albert Muchanga
Selon lui la Journée de l’industrialisation de l’Afrique offre aux principales parties prenantes l’occasion de réfléchir à la dynamique d’industrialisation de l’Afrique.
Aujourd’hui chers participants nous devons nous arrêter, se rappeler d’où nous venons afin de réfléchir sur comment nous pouvons faire pour développer notre industrie et notre commerce ; qui vas nous amener à produire de l’emploi dans le continent, poursuit –il
Par la suite, nous réfléchissons dur et intelligemment pour proposer des initiatives sur la manière d’attirer notre attention sur les prochaines tâches d’industrialisation de l’Afrique.
Selon lui le thème de cette année qui est « Industrialisation de l’Afrique : engagement renouvelé en faveur d’une industrialisation et d’une diversification économique inclusives et durables » sont des messages d’orientation sur ce qui doit être fait pendant la pause de cette année. C’est dire que, nous devons œuvrer pour que l’industrialisation de l’Afrique soit inclusive que le développement des chaînes de valeur régionales et continentales ainsi que l’implication des femmes et des jeunes deviennent des indicateurs clés de l’inclusivité.
Dans son intervention l’Ambassadeur Muchanga a fait un rappel sur ce qui s’est passé en Afrique pendant la période des indépendances sur l’industrialisation en ces termes : « Les pays africains ont dès l’accession à l’indépendance cherché à transformer structurellement leurs économies. Il y a plusieurs tables rondes sur cette question longtemps non résolues. J’espère que des délibérations de cette semaine, nous pourrons émerger avec un programme tourné vers l’avenir sur la transformation productive ».
Cette année, sous la direction de Son Excellence Mohamed Bazoum, nous organisons également le Premier Sommet des Femmes Africaines dans la Transformation (AWIP).
Nous visiterons, après cette cérémonie d’ouverture, les stands où les femmes africaines exposeront leurs produits. Soutenons-les tous en achetant leurs offres. Ce faisant, nous contribuerons à la croissance de leurs entreprises.
À partir de là, il devient clair que nous développons une marque appelée Semaine de l’industrialisation de l’Afrique. Cela devient plus pertinent si l’on tient compte du fait que cette année, nous avons un nombre record de 58 tables rondes. C’est remarquable et nous devons pérenniser ce que nous avons construit et en faire une source de valeur partagée pour toutes les parties prenantes du processus d’industrialisation de l’Afrique.
Permettez-moi à ce stade de dire que la Journée de l’industrialisation de l’Afrique offre aux principales parties prenantes l’occasion de réfléchir à la dynamique d’industrialisation de l’Afrique.
Au terme de son intervention l’Ambassadeur Muchanga a vivement remercier le Peuple et le Gouvernement de la République du Niger, sous la houlette de Son Excellence Mohamed Bazoum, Président de ce grand pays, qui, comme son prédécesseur, Son Excellence Mahamdou Issoufou, l’accueille toujours chaleureusement qui nous apporte dans ce pays.
Par Kadiatou Therno Diallo
