Alors que près de six mois après le coup d’Etat, on ignore toujours la durée de la transition en Guinée, le représentant spécial du secrétaire général et chef du bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et du Sahel (UNOWAS) a lâché ses vérités à la junte.
En séjour en Guinée en compagnie d’une délégation de la Cedeao, Mahamat Saleh Annadif, a rappelé aux autorités guinéennes qu’on ne peut pas résoudre tous les problèmes d’un pays durant une transition.
« Nous avons réitéré que par expérience, une transition n’est pas faite pour résoudre tous les problèmes d’un pays. Mais elle pose les jalons qui peuvent consolider les acquis et se projeter dans l’avenir », a lâché le diplomate onusien. Toutefois, « les Nations Unies et l’Union africaine sont à leurs côtés pour les aider afin qu’ils puissent parachever la feuille de route, le chronogramme, pour qu’on puisse au moins cette fois-ci aller vers des élections », souligne-t-il, avant de quitter Conakry dans la soirée du lundi 28 février, après deux jours de travail.
Cette mission conjointe ONU- Cedeao n’a pas pu rencontrer l’opposition, alors que son agenda le prévoyait.
Par I. Sylla