Malgré les couacs enregistrés dans l’opération, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) n’envisage pas de rallonger le délai de révision du fichier électoral. C’est du moins ce qu’a laissé entendre le président de l’Institution, Amadou Salif Kébé, dans une conférence de presse qu’il a animé aujourd’hui au siège de la CENI.
« Nous avons fixé le délai à 25 jours, c’est-à-dire jusqu’au 16 décembre à minuit. A priori, la CENI en tant qu’organe de gestion des élections ne prévoit pas de rallonger le délai. Nous nous disons que nous avons pris toutes les précautions pour cette opération », a-t-il déclaré.
Ce n’est pas dans notre programme, dit-il, toutefois, si cette question devrait revenir, ça sera débattu en plénière, a-t-il laissé entendre.
Fixé pour 25 jours, c’est aujourd’hui lundi 16 décembre 2019 à minuit que doit finir cette révision de la liste électorale, mais ce délai, déjà jugé très court par l’opposition, a connu de sérieuses perturbations dans certaines zones de recensement, où plusieurs matériels comme les récépissés ont manqué. En plus de cela, il faut noter l’enrôlement de plusieurs mineurs dans certaine régions du pays.
Face à ces irrégularités, l’opposition avait demandé le 05 décembre, l’arrêt du processus des élections législatives fixées pour le 16 février prochain.
Il faut signaler que le code électoral guinéen prévoit un délai de 3 mois pour la révision du fichier électoral.
Par Mariam Bâ