La paix scellée entre l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), le principal parti de l’opposition et le pouvoir, en septembre dernier n’aura été qu’une courte durée. Alors que les accords controversés signés entre le pouvoir et les opposants, le 12 octobre dernier, attendent toujours d’être appliqué, ce samedi, le chef de file de l’opposition, Cellou Dalein Diallo, a relancé les hospitalités.
« Ce pouvoir ne peut pas nous mener là où les Guinéens veulent aller. Une société juste, au sein de laquelle le droit des citoyens, leur dignité sont respectés, leur sécurité assurée, leur égalité devant la loi est garantie », a déclaré samedi monsieur Diallo, à l’occasion de l’Assemblée hebdomadaire de son parti l’UFDG.
Très en colère contre l’arrestation de certains jeunes de la casse « Madina », jadis bastion du RPG le parti présidentiel, pour avoir invité son épouse, Hadja Halimatou Dalein Diallo, Cellou Dalein Diallo qui dénonce un « emprisonnement arbitraire » des citoyens qui n’ont fait qu’exprimer leur souhait « d’adhérer » à l’UFDG, a prévenu que tant qu’il n’y a pas de justice, tant qu’il n’y a pas le respect des droits des citoyens, de leurs libertés fondamentales, « on ne peut pas parler de paix » en Guinée.