Environ 300 millions d’enfants vivent dans des régions où l’air extérieur est fortement contaminé, selon le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (Unicef), qui publie un nouveau rapport lundi.
La pollution contribue en partie à la mort de quelque 600.000 enfants de moins de 5 ans chaque année. Le document, intitulé « Clear the Air for Children », sort une semaine avant la conférence sur le climat (COP 22) à Marrakech (7-18 novembre). Au Maroc, Unicef appellera les dirigeants du monde entier à agir rapidement pour endiguer la pollution de l’air.
A l’aide d’images satellites, il est désormais possible de voir combien d’enfants sont exposés à de l’air dont la qualité n’atteint pas les normes minimales de l’OMS. Selon l’Unicef, ils seraient deux milliards dans ce cas, soit deux tiers de la population mineure mondiale. Le sud de l’Asie compte 620 millions d’enfants vivant dans ces conditions pour 520 millions en Afrique. Les éléments contribuant à la pollution de l’air sont les émissions du trafic, le recours à des énergies fossiles, la poussière et l’incinération de déchets.
La pollution de l’air extérieur peut entraîner des infections pulmonaires et d’autres troubles du système respiratoire. « La pollution de l’air est l’un des plus grands risques pour la santé des enfants », selon Unicef.
Belga